En novembre 2008 François Bon se rend à Montréal pour le salon du livre qui se tient à l’hôtel Hilton. Tout le gratin de la littérature se retrouve réunis…. sur le trottoir. Sur le trottoir ?
Et oui car un incendie se déclare dans le palace canadien.
Cela peut faire sourire, pourtant c’est une histoire vraie. Les plus grands auteurs français et internationaux sont évacués, les uns en pyjamas, les autres à peine habillés, puis parqués par moins
huit degrés dans la rue, dans des patinoires et côtoient les SDF de Montréal.
François Bon, qui signe avec "L’incendie du Hilton" son retour au roman, a voulu revenir sur cette drôle d’expérience. Lui, qui à l’époque n’avait pas dormi de la nuit, a voulu coucher sur papier
des sensations qui lui sont revenu et qu’il avait peur d’oublier. Se retrouver dans la nuit québécoise a permis à François Bon de voir l’envers de la ville et l’envers des écrivains. On en devine
certains qui ne lui auraient jamais parlé d’habitude et qui, là se laissent aller à la confidence, d’autres qui perdent de leur superbe….
Cette petite aventure a duré en tout et pour tout quatre heure. Presque exactement le temps qu’il faut pour la lire.